Promotion(S) PHILO !
Promotion(S) PHILO !
Raymond Devos
1922-2006
Une poignée de soignants ou d’étudiants, jeunes et moins jeunes, décidés, en cessant temporairement de panser, à penser leur pratique en Master de Philosophie pratique.
Un enseignement d’aventure passionnante, délivré par des enseignants de philosophie passionnés, décidés à partager leur savoir avec les savoirs pratiques des soignants et des étudiants.
Un lieu mythique : La Pitié-Salpêtrière propice à des allers retours dans le temps de la pratique médicale.
L’idée d’école est vite apparue s’imposer aux regards de ceux pensants qu’il était plus facile de penser à plusieurs que de panser tout seul.
L’épiphanie nous a révélé la possibilité d’échanger et pour ce faire, le site est apparu un moyen permettant à chacun d’accéder ou d’animer un libre partage.
Se nommer a été réalisé en pleine période d’élections municipales et au 2ème tour Georges Canguilhem est arrivé très en-tête !
Charles nous a présenté Georges Canguilhem, philosophe et docteur en médecine, qui enveloppe notre promotion ; Paulo reprend “la balle au bond” et Christian applaudit ! Annelise, Fernanda, Sylwia, Elzbieta nous invitent...
Comme nous l’a déjà souhaité Pr éric Fiat, notre responsable pédagogique : A tous “Bonne aventure philosophique !” A suivre...
Il était une fois... la promotion georges Canguilhem
la promotion PAUL Ricœur 2008-2010
Nous tenons à remercier nos illustres prédécesseurs de la promotion Canguilhem de nous héberger, ainsi que nos collègues de Master 1. Nous souhaitons permettre à chacun de trouver sur ce site, des opportunités d’échanges, d’informations et d’expression sur la base de nos travaux respectifs et des moments trop rares de la vie de nos promotions. N’oublions pas nos maîtres, ces médecins de nos âmes et de nos esprits, dont les ouvrages et interventions diverses sauront enrichir davantage encore le contenu de ce lieu certes virtuel mais riche de nos expériences et de nos témoignages.
Nous pensons aussi à notre parrain, Paul Ricœur, dont l’héritage éclaire nos réflexions et dont la vie et l’œuvre sont si justement décrits dans l’article que lui dédie Alain Thomasset.
Pour « vivre », ce site aura besoin de vos contributions, des informations relatives aux thèses en cours ou finalisées ainsi que des parutions bibliographiques susceptibles de nous intéresser.
Bonne année universitaire et bons travaux à tous !
ET PUIS... la promotion Raymond devos 2009-2011
Nous tenons à remercier nos illustres prédécesseurs de la promotion Canguilhem de nous héberger, ainsi que nos collègues de Master 1. Nous étions heureux, un peu inquiets, très admiratifs de nos maîtres et de nos aînés, dans l'expectative, mais heureux ! Certains d'entre nous paraissaient un peu épatés que leur parcours professionnels ait pu leur permettre cette confrontation essentielle à la réflexion philosophique.
Très doctement, nos aînés nous ont incités à choisir un nom pour notre promotion. C'est à ce moment que le fou rire a débuté ! Impossible de nous prendre nous-mêmes réellement au sérieux… Nous avons donc, dans une ambiance festive, élu l'auteur nous paraissant le plus proche du concept du rire et de l'autodérision en philosophie, Raymond DEVOS. Ensuite nous n'en avons plus reparlé, un peu médusés par notre propre audace.
Certes le rire n'a pas bonne presse d’Aristote au Moyen Age, qui en font, au mieux, une réaction méprisante destinée à railler l'ennemi, au pire une manifestation diabolique indigne d'un honnête homme. Fort heureusement Rabelais nous réconcilie avec le rire jubilatoire, qu'il recommande par ailleurs à titre thérapeutique et d'hygiène mentale. Au fil des siècles de nombreux philosophes se sont interrogés sur la nature et la fonction du rire, oscillant entre diverses théories intellectuelles, physiologiques ou sociales.
Mais revenons à R. Devos, et sa description du rire primitif dit « rire caverneux », marquant « le passage du rire muet au rire parlant », le primitif ayant tout inventé, y compris l'humour. Lui-même se revendique disciple du rire de Bergson qui est pourtant injuste et mordant. Passons sur le rire de l'inconscient qui en dit long et attardons-nous sur le rire éclat de joie, ou le doux rire du plaisir donnant tout son sens au rire médecin.
Avec son nez rouge et ses yeux écarquillés, R. Devos nous ouvre l'espace d'une réflexion décalée sur soi-même et le monde, fenêtre ouverte vers l'absurde, sans altérer nullement une joie vivifiante nourrie d'espoirs. " Il nous faut imaginer Sisyphe heureux " nous dit A. Camus. D'accord, il ne nous dit pas que Sisyphe était plié de rire sous son gros caillou, mais…
la promotion Vladimir Jankelevitch 2010-2012